World Peace, de Putumayo, une célébration d’artistes et d’hommes d’État en quête d’un monde plus pacifique

Le nouvel album, qui regroupe entre autres Jackson Browne, Nina Simone, Keb’ Mo’, India.Arie et Wyclef Jean, sera disponible le 14 juin 2019

 

Putumayo est fière d’annoncer la sortie de World Peace, un album qui puise son inspiration chez le Président John Fitzgerald Kennedy, chez le révérend Martin Luther King Jr. et chez d’autres leaders des années ’60 qui ont milité pour la paix et la justice. Le discours historique que JFK a prononcé le 10 juin 1963 à l’American University de Washington (le peace speech) a donné naissance au premier traité d’interdiction partielle des essais nucléaires et à un allègement dans les tensions de la guerre froide. Les thèmes qu’il a abordés, comme mettre fin à la militarisation excessive et «rendre le monde sécuritaire pour la diversité» sont d’actualité encore aujourd’hui. Des extraits de ce discours sont d’ailleurs inclus dans le livret de l’album.

 

World Peace réunit des artistes de renom comme Jackson Browne, Nina Simone, Keb’ Mo’, India.Arie, Richard Bona, David Broza, Wyclef Jean, le collectif international Playing for Change et bien d’autres, tous reconnus pour leurs chansons ayant pour thèmes la paix et la liberté. L’album commence avec l’artiste blues contemporain Keb’ Mo’ et sa version touchante du classique de 1975 Wake Up Everybody et ses paroles inspirantes : «there is so much hatred, war and poverty… the world won’t get no better, we gotta change it, just you and me» (il y a tant de haine de guerre et de pauvreté… le monde n’ira pas mieux, nous devons le changer, vous et moi).

 

Vient ensuite le groupe du Swaziland Bholoja avec le morceau Africa Unite, un appel à tous les Africains à s’unir pour atteindre la paix et la prospérité, puis, l’auteur-compositeur-interprète et militant Jackson Browne suit avec sa chanson It Is One : «It is one world spinning ‘round the sun, this life is a battleground between right and wrong» (C’est un monde qui tourne autour du soleil, cette vie est une guerre entre le bien et le mal). Redemption Song vient après, version du Camerounais Richard Bona et du maître du jazz Michael Brecker.

 

L’album se poursuit avec la légendaire Nina Simone et sa version de I Wish I Knew How It Would Feel to Be Free, qu’elle a enregistrée en 1967 suite à une attaque à la bombe survenue dans une église en Alabama. Keb’ Mo’ revient avec sa version de l’hymne à la paix Love Train, pour faire place à la quadruple-lauréate d’un Grammy Award India.Arie et One, où elle invite à célébrer ce qui unit les êtres humains.

 

L’album prend la direction de l’Afrique du Sud avec Bongeziwe Mabandla, qui, dans sa chanson Freedom For Everyone se demande «Oh, what is freedom if there’s no freedom for everyone?» (Qu’est-ce que la liberté s’il n’y a pas de liberté pour tous?). On se retrouve après au Moyen Orient avec la chanteuse israélo-palestinienne Mira Awad et Think Of Others, adaptation de l’oeuvre du poète palestinien Mahmoud Darwish : «Do not forget those who seek peace… those who have nowhere to sleep» (N’oubliez pas ceux qui recherchent la paix… ceux qui n’ont nulle part où dormir).

 

L’album prend fin sur deux pièces prenantes. Sur East Jerusalem/West Jerusalem, l’auteur-compositeur-interprète David Broza et la star Wyclef Jean chantent «Spread a little love before you put your head down, maybe when you wake up, the world will be a better place» (Donnez un peu d’amour avant d’aller dormir; le monde sera peut-être meilleur à votre réveil). Finalement, le collectif Playing For Change, regroupant des artistes du Brésil, de l’Inde, du Nigéria et du Népal, entre autres, offre sa version de l’hymne à la paix Imagine de John Lennon

 

World Peace se veut un rappel de l’importance d’une coexistence pacifique et de la liberté, comme le Président Kennedy l’affirmait en concluant son discours du 10 juin 1963 : «We shall do our part to build a world of peace where the weak are safe and the strong are just» (Nous devons faire notre part pour bâtir un monde de paix, dans lequel les plus faibles sont en sécurité et les plus puissants sont justes). Putumayo remettra 2% des recettes générées par la vente de World Peace à l’ONG National Peace Corps Association pour sa volonté d’accroître l’impact social global de Peace Corps.