La Franco-américaine Francesca Blanchard présente un premier album aux accents montréalais

La Franco-américaine Francesca Blanchard présente un premier album aux accents montréalais

Le titre du premier album de Francesca Blanchard, deux visions, est éloquent, faisant allusion à la richesse de la musique qu’il contient. Il renferme la double identité de la chanteuse et compositrice a tous points de vue: un mot en français et l’autre en anglais, tous deux signifiant «deux visions» et tous deux énonçant subtilement les sons du mot «divisions». L’enfance de Francesca Blanchard dans le sud de la France et sa jeunesse dans le Vermont, entrelacées par des voyages aux quatre coins du monde grâce à des parents travaillant dans l’humanitaire, forment la fondation de ses méditations en deux langues. Ses chansons originales intimes touchent à des espaces «entre-deux», entre la recherche de l’amour, d’un espace intime et d’un sanctuaire.

Tout en jouant régulièrement et en continuant à travailler comme barista dans un café, Francesca s’est réservé du temps en août et septembre 2014 pour enregistrer son premier vrai album au studio Lane Gibson Recording and Mastering dans sa ville de Charlotte au Vermont. Elle s’est entourée d’une équipe créative formidable issue de Montréal : les réalisateurs Chris Velan (Sierra Leone’s Refugee All Stars) pour superviser le projet et Jean Massicotte (Lhasa, Patrick Watson, Arthur H. Jorane) pour mixer l’album. Deux spectacles aux Francofolies de Montréal en 2013 et en 2015 ainsi qu’une sélection à La Voix ont permis à Francesca de faire ces rencontres qui allaient donner ses couleurs à l’album.

Francesca chante depuis qu’elle est toute petite et compose depuis son adolescence. Ses influences musicales sont aussi éclectiques que son éducation. La trame sonore de son enfance est composée de folk, de rock, de jazz, de chanson française, de classique, de soul, et des musiques du monde. Une liste très diverse reflétant l’esprit d’ouverture d’une famille multiculturelle. Captivée dès l’âge de dix ans par la façon dont sa mère jouait Blackbird, elle a appris d’elle-même à jouer de la guitare en imitant le jeu de Paul McCartney.

Francesca s’est révélée être une compositrice très douée avec les six titres de son EP sorti en 2011, Songs on an Ovation, que Seven Days, l’hebdomadaire du Vermont où elle habite, qualifiait de «Tout simplement magnifique. Une ode à l’amour, au chagrin et au terroir très simple mais qui en dit plus en l’espace de 17 minutes que bon nombre de chanteurs compositeurs ne l’accomplissent durant toute une carrière.» D’autant plus remarquable considérant son âge, 19 ans, quand le EP est sorti.

Les douze chansons de deux visions – six en français et six en anglais – transmettent des visions distinctes du monde qui sont inhérentes à chaque langue. «Tous ces «moi-même» que je porte, qui font partie du tout que je suis, l’artiste que suis devenue…ce sont ceux à qui je voulais dédier cet album. C’est une ode aux endroits où je suis allée et à ceux où je vais aller, à ce que j’ai été et à ce que je suis devenue. L’album est une élégie douce-amère ainsi qu’un chaleureux signe de bienvenue.» Francesca arrive à maintenir un parfait équilibre entre Americana, indie-rock tamisé et chanson française qui va certainement s’adresser à une audience très diverse.

Malgré cette dualité, une atmosphère paisible s’installe tout au long de l’album. Chaque chanson porte à réfléchir, apaise et même fait sourire par des circonstances surprenantes, des activités qu’elle affirme être bien distinctes aussi bien dans la mélodie que dans l’humeur que dans les mots.

Avec son rythme lent mais soutenu et un pedal steel qui rappelle l’œuvre de Neil Young, le titre Rame invoque cette détermination à braver les eaux turbulentes pour parvenir au rivage. La chanson Wanderer avec sa teinte Americana soutenue par le banjo, parle des années à voyager et de bouleversements liés à une recherche éperdue de sa personnalité. Les thèmes de la maison et de la famille comme port d’attache dominent les titres Le blues et Empty HouseHome Is A Cage pour sa part est teintée de piano et de cordes envoûtants et Papa…Pèreest un morceau tout simplement contemplatif.

Le titre Tu n’existes pas et Pas d’sa faute utilisent l’humour (le premier à propos d’un amoureux imaginaire et l’autre, parlant du destin d’une prostituée parisienne de classe laborieuse) comme mécanismes d’adaptation. Now That You Are Gone et The Sea, tous deux parsemés de parties instrumentales d’une beauté envoûtante, traitent de la réalité de l’attente de ce qui a été perdu. Francesca réinterprète aussi des chansons de son EP démontrant ainsi son évolution en tant qu’artiste durant ces quatre dernières années : les nouvelles versions de Save A Different Way et Mon ange comportent de plus complexes et intenses arrangements musicaux qui mettent en valeur les chansons et le style artistique de Francesca.

Très à l’aise sur scène (elle est diplômée des cours de théâtre de l’Université de Boston), Francesca a déjà fait la première partie des concerts de Joan Armatrading et de Suzane Vega, et prévoit une tournée en Amérique du Nord pour promouvoir son album deux visions. Avec la sortie de son premier album, Francesca s’embarque pour une nouvelle aventure, marquant l’émergence d’un talent unique.

L’album deux visions de Francesca Blanchard
Disponible le 2 octobre 2015 en ligne et en magasin / Vis-à-Vis / EOne Music Canada
Visionnez ici le clip pour la pièce Rame ici : https://vimeo.com/125947665 (mot de passe: rame)
francescablanchard.com

Demandes d’entrevues, dossier et matériel de presse :
Philippe Georgiades / Communications Coup Sûr / 514-458-2083 / philippe.g@sympatico.ca