LE QUATUOR FOLK-POP SUÉDOIS KOLONIEN FERA PARAÎTRE UN NOUVEL ALBUM LE 22 AVRIL

Les chansons sur Till Skogen (vers la forêt) sont remplies de riches harmonies vocales, de rythmes entraînants et de mélodies accrocheuses qui marient des éléments de traditions folkloriques suédoises, des saveurs contemporaines et des influences globales.  

Pour diffusion immédiate

Le 16 mars 2022 – Abordant des thèmes comme les changements climatiques, la pression des réseaux sociaux, la recherche de la vie communautaire, vieillir et la perte des aînés, la musique de Kolonien aborde des sujets sérieux sur un ton léger, entraînant et joyeux.

Formé de quatre Suédois, Kolonien est depuis une décennie l’un des porte-étendards de la renaissance de la musique folk suédoise. Mariant une musique acoustique traditionnelle et une musique pop aux mélodies accrocheuses, Kolonien présente un son unique et accessible qui marie plusieurs univers musicaux. Cumbancha fera paraître l’album Till Skogen le 22 avril 2022. Till Skogen (Vers la forêt) est un album de chansons accrocheuses qui abordent des sujets sérieux comme les changements climatiques, la pression des réseaux sociaux, la recherche de la vie communautaire, vieillir et la perte des aînés sur un ton léger, contagieux et joyeux.

Les riches harmonies vocales de Kolonien rappellent Fleet Foxes, un son folk-pop nordique évoque Of Monsters and Men pour certains et les arrangements de cordes hipsters sont une version suédoise de Mumford & Sons. Et en même temps, la musique et les influences de Kolonien prennent racine dans les traditions folkloriques suédoises ainsi que dans l’environnement naturel et dans les philosophies progressives de la communauté au rythme de vie alternatif dans lequel les musiciens du groupe ont grandi.  

Kolonien est composé des frères Erik et Arvid Rask, de leur cousine Anna Möller et de leur voisin et ami d’enfance Mischa Grind, qu’ils considèrent comme un frère. Les membres du groupe ont grandi dans la région de Järna, une communauté située au sud de Stockholm reconnue comme étant une destination « retour à la Terre » pour les hippies, les progressistes et les adeptes du mouvement « retout à la terre ». Bien qu’ils fassent de la musique depuis leur enfance, le groupe s’est formé officiellement lors d’un festival de musique en Tanzanie en 2010. Depuis, ils ont constamment fait des tournées aux quatre coins de la planète et développé une armée d’admirateurs tant chez eux que partout sur le globe. Till Skogen est le troisième album du groupe et son premier chez Cumbancha.  

Till Skogen raconte l’histoire de quatre amis, une famille et un lieu. Une musique dédiée à la patrie du groupe et à forêt près de la ferme où la famille a grandi. L’album souligne l’importance de ces endroits dans nos vies et comment notre entourage forge nos souvenirs. Depuis la sortie de leur dernier album, Drömmarnas Land, en 2015, les musiciens ont perdu des membres de leur famille et ont vu la naissance de nouveaux. La vie qui suit son cours. « On peut se sentir terriblement seul quand on quitte l’enfance pour devenir un adulte. Notre vision du monde devient plus complexe et soudainement, la vie nous frappe tant avec le bonheur qu’avec la tristesse », soutient Erik Rask.

Après plusieurs années de tournées éreintantes, qui ont certainement affecté des amitiés chères, Kolonien a ressenti le besoin de retourner à ses racines. Là où tout a débuté. « Nous avons décidé de retourner à notre cabane en bois rond, chez nous, là où tout a commencé il y a dix ans. Nous y avons construit un studio d’enregistrement pour jouer de la musique inconditionnellement sans être certains de ce qui allait en découler. Lentement, de nouvelles pièces ont surgi et presque cinq ans et une pandémie plus tard, l’album est finalement terminé. »

Kolonien est né dans le mouvement écologiste suédois il y a un peu plus de 10 ans, se décrivant comme un groupe folk progressif inspiré par Bob Dylan. Le militantisme a toujours fait partie intégrante de la musique du quatuor. Un peu comme le rock progressif des années 70, la musique de Kolonien sert de vecteur de messages personnels et idéologiques. Par contre, le groupe a évité les messages politiques explicites, choisissant plutôt un regard plus complexe du monde, mais sur cet album-ci, le message écologique est mis de l’avant.

Till Skogen est un hommage à la nature en tant qu’être vivant à part entière. L’exploitation humaine des forêts et de la terre est devenue un sujet politique de premier plan, tout comme dans la musique de Kolonien. Qu’arrive-t-il quand nos racines physiques sont coupées et brûlées? « Les règlementations actuelles en matière de protection des forêts sont très imparfaites et placent le profit à court terme devant la planification durable. Notre héritage naturel disparaît à tous les instants et ça fait vraiment très peur. C’est une erreur pour lesquelles les plus jeunes générations vont nous mettre en cause. »

Pour les membres de Kolonien, la forêt de leur coin de pays a aussi toujours eu une essence très personnelle, avec ses arbres présents depuis des générations. « C’est un peu comme si la forêt a toujours représenté notre propre arbre généalogique, des racines, en passant par le tronc, jusqu’aux feuilles à l’extrémité des plus petites branches, »

Et cet arbre généalogique est aussi présent de façon artistique sur l’album : « Nous avons réuni notre famille élargie, qui forme en partie la section de cuivres de l’album, mais surtout le chœur de la famille, formé des enfants, les petits-enfants, les sœurs et frères et les parents, qui forment le tissu musical de l’album. Même le chien Alfons a chanté sur une pièce. La musique traite de différentes façons la relation des gens avec leur terre natale, leurs racines familiales et leur rôle sur Terre. Pour ensuite pouvoir rassembler notre propre arbre généalogique et nos groupes d’amis, c’était merveilleux. »

Le résultat est un album qui ratisse large, de la pièce folk-pop accrocheuse qui ouvre l’album, Time Will Tell, à la pièce-titre envoûtante, quasi a capella, avec ses paroles poignantes qui pleurent une forêt qui brûle : « Mais qu’allons-nous dire à nos enfants? ». Kolonien va aussi puiser ses influences hors de son pays : une guitare africaine sur Alla Andra (Tous les autres), des percussions afro-brésiliennes sur Varandra (Les uns les autres) et un violon irlandais/celtique sur la rythmée instrumentale Springen (Sauter) sur laquelle brille la violoniste Anna Möller.

Anna, dont le père Ale Möller est l’un des musiciens suédois les plus connus et innovants, a aussi écrit les paroles de Morgondag (Demain), un hommage puissant aux vertus du changement. « Il y a quelque chose de magique dans l’instant précis où s’amorce un changement », explique Anna. « Le changement de cap, le point de rupture, le moment juste avant l’aube. Le vide entre la noirceur et la lumière, se sentir perdu et se sentir utile. Ce que nous avons voulu illustrer avec cette chanson, c’est le moment précis où la noirceur et la lumière coexistent. Ce sentiment quand on atteint le sommet de la montagne, qu’on peut souffler et qu’on peut enfin mieux respirer. Il y a toujours un point de rupture. « Genom natten gryr det en ny dag » : Dans le ciel, un nouveau jour se lève.

La dernière pièce de l’album, Unlearning, une pièce en anglais, tire son inspiration de l’auteur Charles Eisenstein qui affirme que l’humanité devrait laisser l’individialisme (« the story of separation ») et adopter « the story of interbeing », un concept où nous ne sommes pas des êtres individuels qui entretiennent des relations, mais plutôt des êtres qui SONT des relations. Arvid explique : « J’ai toujours pensé que les défis du monde étaient des faits concrets variés qu’on pouvait régler avec des solutions concrètes : les impôts, les règlements, les lois, etc. Mais se pourrait-il que des phénomènes comme les changements climatiques et la déforestation sont des symptômes de causes plus profondes que nous créons à tous les jours? Et que tant que cette histoire se poursuit, les symptômes se poursuivent? Et si c’est le cas, comment peut-on agir pour créer une histoire différente, pour apprendre? Cette chanson tente de répondre à ces questions. » C’est un sujet délicat, mais la douce mélodie de la chanson et ses paroles universelles terminent l’album sur une note d’espoir : « I’m looking for myself / Longing for a way / One day I will be free / Free again. » (Je me cherche / Je cherche une façon / Un jour, je serai libre / Libre à nouveau). Libre comme les oiseaux qui chantent à la toute fin de l’album, un album qui se termine sur des sons de la nature, comme il se doit.

Mais Kolonien ne se contente pas de chanter au sujet de l’environnement; le groupe remet 10% de ses revenus de Till Skogen à l’organisme suédois Skydda Skogen (skyddaskogen.se), une ONG qui se consacre à la sauvegarde des forêts et de la biodiversité en militant pour des pratiques durables au sein de l’industrie forestière en Suède.

Kolonien sera en tournée en Europe et en Amérique du Nord en 2022. Pour plus d’informations, visitez le www.cumbancha.com/kolonien

Pour informations et demandes d’entrevues :

Philippe Georgiades
Communications Coup Sûr
514-458-2083
philippe.g@sympatico.ca

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Biographie, vidéoclips, paroles et plus pour Till Skogen disponibles au www.cumbancha.com/kolonien